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Provence Pack
Liste des scénarios
 
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PP1 COUPEZ LA ROUTE DE MARSEILLE

19 Août 1944 - La 3ème Division d'Infanterie Algérienne contourne Toulon par l'ouest ; sa mission est d'isoler les défenses de Toulon en coupant toute communication avec Marseille et le reste des défenses allemandes en Provence.
Pour ce faire, le premier des objectifs est le carrefour routier du Camp, qui contrôle les voies de communication principales entre Toulon, Signe, Marseille et Bandol. Cette tâche échoît au 3ème Régiment de Spahis de la 3ème DIA, unité fraîche, très excitée par l'idée de participer à son premier combat, et contre une position que les renseignements jugent faible, tenue seulement par les effectifs d'une école de sous-officiers.

Mais est-ce vraiment le cas ? Que va révéler l'épreuve de vérité ?


PP2 - CORVEE DE RAVITAILLEMENT

20 Août 1944 - La 3ème Division d'Infanterie Algérienne s'enfonce dans les vallées à l'ouest de Toulon et le 3ème Bataillon du 3ème Régiment de Tirailleurs Algériens s'empare des premiers hameaux à l'ouest du Faron. Une poussée supplémentaire leur permettrait de bloquer les faubourgs ouest de Toulon et des groupes d'allemands qui résistent encore dans les villages de la vallée menacent d'être isolés. Mais un peu plus loin se trouve la Poudrière, dépôt de munitions situé dans les tunnels d'une ancienne carrière, et baraquement des pionniers de la 242ème Division d'Infanterie allemande. Afin de sécuriser leur position, de prévenir l'encerclement éventuel des unités en amont dans la vallée, et de les ravitailler en munitions, ils contre-attaquent avec un soutien blindé constitué d'une unité de vieux chars Hotchkiss français. Des tanks français contre des troupes françaises !


PP3 - LA RELEVE DU VIET

19 Août 1944 - Après avoir atteint la "Blue Line", les Américains de la 3ème Division d'Infanterie doivent être relevés comme prévu par les plans détaillés de l'opération "Dragoon" par les unités de la 1ère Division française libre. Pour tenir leur horaire, les français s'engagent dans une marche forcée de 50 km depuis les plages de débarquement et à travers les montagnes. Quand ils arrivent sur les crêtes dominant la distillerie du Viet et le Réal Martin, les hommes de la 6ème compagnie du 11ème Bataillon de marche, découvrent les Américains en train de plier bagage. Normalement, tout devrait se passer sans anicroche, mais des éléments azerbaïdjanais du 765ème régiment de grenadiers, installés sur la rive opposée du Réal Martin, ne l'entendent pas de cette oreille. Ils décident d'apporter un peu d'animation à cette relève trop tranquille.


PP4 - HEURE DE POINTE AU GOLF-HOTEL

21 Août 1944 - La 1ère Division française libre, dont les effectifs arrivent des plages de débarquement en vagues successives, essaye depuis deux jours de franchir la rivière du Gapeau en divers endroits afin de pouvoir attaquer Hyères. Un problème épineux se pose avec le Golf-Hotel, grande bâtisse adossée au massif des Maurettes, contrôlant tous les abords du Gapeau, interdisant de ce fait tout mouvement blindé vers Hyères. Les Allemands ont axé une forte défense sur ce point stratégique et comptent bien le tenir le plus longtemps possible, y compris au sacrifice de sa garnison. Quelques attaques se sont déjà brisées sur cette édifice et l'artillerie seule n'y a fait que peu de dégâts. Afin de le réduire définitivement, une force d'assaut est constituée avec les vétérans des meilleures troupes dont la division peut disposer. L'attaque sera brutale et sanglante...


PP5 - C'EST AUJOURD'HUI QU'ON PREND HYERES

21 Août 1944 - Peu après la prise du Golf-Hotel en fin d'après-midi, la 1ère Division française libre se rue sur Hyères. Un premier objectif est d'investir rapidement les faubourgs ouest de la ville, afin d'interdire aux défenses allemandes de retraiter et d'aller renforcer les défenses de Toulon. Les Français traversent le nord de la ville sous les acclamations de la foule, mais dès les sorties ouest, ils sont accueillis par des manifestions nettement moins sympathiques: des salves d'obus de 88 provenant des batteries allemandes solidement installées sur les contreforts de la Montagne aux Oiseaux. Contrôler la partie ouest de la ville et couper la retraite aux Allemands devient une tâche bien plus difficile qu'il n'y paraissait de prime abord...


PP6 - COURSE D'OBSTACLES SOUS UN SOLEIL DE PLOMB

21 Août 1944 - La 9ème Division d'Infanterie Coloniale a entamé depuis la veille sa progression par le nord-est de Toulon, entre la 1ère DFL à sa gauche et la 3ème DIA à sa droite. L'axe d'attaque passe par Solliès-Pont, La Farlède, entre la colline du Thouar et le Coudon vers La Valette, puis entre le Thouar et le Mont Faron vers Toulon. Le petit village de Solliès-Ville, accroché à flanc de montagne, flanque cet axe de progression et doit absolument être pris pour sécuriser les avancées des blindés de la 1ère Division Blindée. Cet objectif est assigné au 6ème régiment de Tirailleurs sénégalais. La 10ème compagnie, après une sanglante bataille, a pris le village dès l'aube. Mais épuisée par de très lourdes pertes, elle doit décrocher pour laisser la place à la 9ème compagnie. C'est ce moment que choisissent les Allemands pour contre-attaquer. Sous un déluge d'artillerie des deux bords, la course pour le contrôle du village commence...


PP7 - UN CHASSEUR TROP PRESSE

21 Août 1944 - La progression de la 9ème DIC continue sur l'axe prévu dès la chute de Solliès-Ville. Mais elle est ralentie par de nombreux combats dans la plaine et les collines qui dispersent les efforts de l'infanterie. Les chars de reconnaissance de la 1ère Division Blindée partis très tôt et sans grande coordination avec l'infanterie se retrouvent bientôt isolés et en grand danger. Sans possibilité de les rejoindre rapidement avec l'infanterie, la décision est prise d'envoyer les Shermans à la rescousse... Mais la coopération avec l'infanterie ne s'améliore pas et les chars moyens se retrouvent eux aussi avec un appui de fantassins plus que faible. Avec un espace non nettoyé à franchir, la présence de positions d'infanterie ennemies disséminées dans la plaine, le balayage des batteries de 88 ennemies et la nécessité d'aller secourir l'escadron de reconnaissance, la tàche semble lourde. Néanmoins, les uns après les autres, les blindés démarrent leur diesels...


PP8 - UN PEU PLUS PRES DU CIEL...

22 Août 1944 - A l'est de l'axe de progression de la 9ème DIC, la 1ère Division de la France Libre a fait jonction. Les collines au sud de la vallée offrent des emplacement idéaux pour l'artillerie antichar allemande, qui y a installé de solides positions retranchées. La première tentation est d'éviter l'assaut frontal et de laisser l'artillerie s'occuper de ces positions et de les contourner avec l'infanterie et les chars pour les isoler et les encercler. La colline 79.2 est sautée sans trop de problèmes, mais la colline 75.3, à l'est de la colline du Thouar résiste âprement et cause des pertes sévères. L'escalade de cette colline ne peut être évitée, ce sera l'affaire du 11ème Bataillon de Marche, aidé d'un groupe de pionniers et des Stuarts de reconnaissance des Marsouins. Truffée de mines, de pièges divers et de tranchées, la colline est un objectif conséquent pour les troupes françaises, d'autant que les Allemands se préparent à renforcer ses défenses à partir du village voisin de La Guarde. Une lutte sanglante se prépare...


PP9 - MELI-MELO NOCTURNE

23 Août 1944 - 1 heure avant l'aube. Les tirailleurs et chasseurs du bataillon de choc de la troisième Division d'Infanterie Algérienne ont pénétré profondément dans la ville pour tenter de rejoindre leurs collègues de la 9ème DIC au Sud du Mont Faron. La nuit les a surpris aux environs de la place d'Espagne, et ils se sont installés en ordre dispersé dans les immeubles des alentours pour passer la nuit. Loin d'être totalement désorganisés, les Allemands montent une opération de nettoyage nocturne, qui doit s'occuper les uns après les autres des petits groupes de Français fatigués. Aux premières attaques, les officiers français, aidés par de petits groupes de partisans tentent de leur mieux de regrouper leurs forces pour repousser l'assaillant. Une pagaille indescriptible s'ensuit...


PP10 - UN TAXI POUR SAINTE-ANNE

24 Août 1944 - Le 4ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais de la 9ème Division d'Infanterie Coloniale, qui a relevé le dispositif de la 3ème DIA à l'ouest de Toulon, partie renforcer l'attaque de Marseille, arrive en vue de Toulon. Il se donne pour objectif de terminer la jonction avec les forces arrivant à l'est par le nord de Toulon. Le manque de véhicules rend difficile le renfort des unités de pointe, et les vieilles Peugeot 202 de la milice sont réquisitionnées pour renforcer le volume de transport. Les Allemands se regroupent autour de la caserne d'artillerie et du port et tentent des contre-attaques et des infiltrations désespérées pour tenter de ralentir l'inévitable. Les combats font rage, localement en faveur des occupants, mais les français envoient des renforts véhiculés chaque fois que nécessaire. La nuit tombée verra Toulon quasiment libéré, à l'exception de quelques forts isolés qui seront réduits par l'artillerie et dont les garnisons se rendront les unes après les autres jusqu'à la libération totale, le 28 Août 1944.
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Date de dernière mise à jour : 23/11/97