Actuellement sont couramment utilisés le protocole PAP, et le protocole CHAP, qui est plus sûr. Infonie utilise le CHAP, avec un nom d'utilisateur dérivé de votre numéro d'abonnement, et aucun mot de passe.
Ceci explique le fichier chap-secrets que je propose, qui renvoie systématiquement un mot de passe à blanc, quelque soit le serveur qui le demande et quelque soit notre nom d'utilisateur. Bof...
Tout cela est exprimé sous forme d'adresses IP. Votre ordinateur a une adresse IP vis-à-vis d'Internet. Cette adresse lui est attribuée lors de la connexion. Les serveurs situés sur Internet ont également une adresse IP. Pire encore, si vous êtes sur un réseau local, vous pouvez avoir une adresse IP locale, associée à votre carte réseau.
Le routage consiste simplement à dire à Linux : "quand l'adresse est de cette forme, tu fais suivre vers là, si elle est comme çà, tu envoies là et sinon tu envoies là..."
Le démon ipppd se charge du "sinon tu envoies là". Il ajoute dans la configuration de Linux une règle qui dit que quand l'adresse n'est pas reconnue, il faut envoyer vers la carte RNIS. Il ajoute ceci quand la connexion est établie, et la retire quand elle est coupée. Magique !
La commande qui permet de visualiser à tout instant les règles de routage est route. Un exemple de ce qu'elle donne chez moi :
Kernel IP routing table Destination Gateway Genmask Flags Metric Ref Use Iface 100.100.100.0 * 255.255.255.0 U 0 0 2 eth0 195.242.76.0 * 255.255.255.0 U 0 0 0 ippp0 127.0.0.0 * 255.0.0.0 U 0 0 0 lo default ppp-76-254.info 0.0.0.0 UG 0 0 1 ippp0 |
Pour information, la commande ifconfig permet de voir la configuration des interfaces, on voit les adresses IP de notre machine (attribuée automatiquement) et de la machine en face. Voilà un extrait de ce que çà donne chez moi pour la même connexion :
lo Link encap:Local Loopback inet addr:127.0.0.1 Bcast:127.255.255.255 Mask:255.0.0.0 UP BROADCAST LOOPBACK RUNNING MTU:3584 Metric:1 RX packets:23 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:23 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 eth0 Link encap:Ethernet HWaddr 00:20:18:80:ED:85 inet addr:100.100.100.1 Bcast:100.100.100.255 Mask:255.255.255.0 UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1 RX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 Interrupt:11 Base address:0xe400 ippp0 Link encap:Point-to-Point Protocol inet addr:195.242.76.175 P-t-P:195.242.76.254 Mask:255.255.255.0 UP POINTOPOINT RUNNING NOARP MTU:1500 Metric:1 RX packets:16 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0 TX packets:15 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0 collisions:0 |
Les runlevels définissent entre autres les services qui sont actifs et ceux qui sont inactifs. Sur une RedHat standard, les plus connus sont :
Comment le système détermine-t-il sur une RedHat les services à lancer pour un runlevel donné ?
Par défaut, une RedHat termine l'initialisation en runlevel 3. Il fait donc un "init 3". "init" regarde dans le répertoire /etc/rc.d/rc3.d tous les fichiers (shell scripts) qui s'y trouvent. Leur nom est forcément de la forme : Sxy<texte>, ou Kxy<texte>.
Dans le cas du script "rnis" que nous avons ajouté, il faut placer dans rc3.d un lien nommé S92rnis, ce qui indique qu'il faut lancer le script quand on passe en runlevel 3 ; le grand nombre (92) fait que c'est un des derniers services à être lancé.
Date de dernière mise à jour : 20/01/1999